Le saviez-vous ?

  • 63

    depuis février 2017, 63 pays ont rejoint la campagne

  • 8

    seuls huit pays disposent d’une législation ou de réglementations nationales prévoyant l’interdiction des microbilles de plastique

  • 80%

    près de 80 % du plastique rejeté chaque année dans le monde par les cours d’eau provient de 1 000 fleuves et rivières

  • À l’échelle mondiale

    51 billions

    on estime que nos océans contiennent 51 billions de particules microplastiques

La campagne
La campagne

63 pays y participent depuis février 2017

 

L’ampleur du problème
L’ampleur du problème

Chaque année, au moins 11 millions de tonnes de plastique sont déversées dans nos océans, soit l’équivalent d’une benne à ordures vidée par minute. En l’absence d’actions immédiates et soutenues, ce chiffre devrait quasiment tripler d’ici à 2040, et passer à 29 millions de tonnes annuelles. 

On estime que nos océans contiennent 51 billions de particules microplastiques (d’une taille inférieure à 5 mm), soit 500 fois le nombre d’étoiles présentes dans notre galaxie.

Depuis les années 1950, les êtres humains ont généré plus de 8,3 milliards de tonnes de plastique, dont seuls 9 % ont été recyclés. 

Aujourd’hui, nous produisons quelque 300 millions de tonnes de plastique, soit quasiment l’équivalent du poids de la population humaine dans son ensemble.

Si les pratiques en matière de gestion des déchets et les modes de consommation actuels se maintiennent, les décharges et l’environnement contiendront près de 12 milliards de tonnes de déchets plastiques d’ici à 2050.

À l’échelle mondiale, un million de bouteilles en plastique sont achetées chaque minute, et entre un et cinq billions de sacs en plastique à usage unique sont utilisés chaque année. Sur la totalité des plastiques produits, la moitié sont conçus pour n’être utilisés qu’une seule fois, puis jetés.

Parmi les déchets qui s’accumulent sur les rivages, les fonds marins et en surface, 60 à 90 % sont constitués de plastique.

Chaque année, cinq billions de sacs en plastique sont utilisés. Or, il faut au moins 500 ans pour qu’un sac se dégrade

Lien vers Beat Pollution interactive

 

L’origine de la pollution
L’origine de la pollution

Toutes les nations sont responsables de la pollution par le plastique, qui est présente partout. Sur l’île Henderson, une terre inhabitée située dans l’océan Pacifique, à une journée de navigation du premier signe de civilisation, on estime que 18 tonnes de plastique se sont échouées sur une plage de sable depuis plusieurs décennies. Ce plastique semblait essentiellement provenir d’Amérique du Sud ou de navires de passage. Cependant, les bénévoles qui ont nettoyé la plage ont également trouvé des bouteilles d’alcool venues d’Écosse, du Japon et de Porto Rico, une botte en caoutchouc fabriquée aux Pays-Bas et un casque originaire des États-Unis.

Près de 80 % du plastique rejeté chaque année dans le monde par les cours d’eau provient de 1 000 fleuves et rivières

Les engins de pêche abandonnés, perdus ou rejetés, comme les filets ou les casiers à homard, sont l’une des principales menaces pour les écosystèmes marins. Or, plus de 46 % des plastiques trouvés dans les amas de détritus flottants, appelés gyres, appartiennent à cette catégorie.

 

Vue d’ensemble
Vue d’ensemble

Plus de 99 % des plastiques sont fabriqués à partir de produits chimiques dérivés du pétrole, du gaz naturel et du charbon, des ressources polluantes et non renouvelables. Si les tendances actuelles se maintiennent, l’industrie du plastique pourrait représenter 20 % de la consommation mondiale totale de pétrole.

D’après un rapport publié en 2016 par le Forum économique mondial, la production de plastique devrait doubler à nouveau dans 20 ans, et quasiment quadrupler d’ici à 2050. 

Si la production et l’incinération de plastique continuent d’augmenter, les émissions cumulées représenteront entre 10 et 13 % de la totalité du budget carbone restant à l’échelle mondiale. 

 

 

Le bilan toxique
Le bilan toxique

 

Les déchets marins nuisent à plus de 800 espèces marines, dont 15 sont menacées d’extinction.

On estime que l’estomac de plus de 90 % des oiseaux et des poissons contient des particules plastiques. 

Outre qu’ils polluent nos rivages et nos océans, les déchets plastiques peuvent obstruer les égouts et servir de lieux de reproduction pour les moustiques et les parasites, augmentant ainsi la transmission de maladies à vecteur, telles que le paludisme.

Les touristes évitent les plages sales, ce qui porte préjudice aux économies locales et à toutes les personnes dont la survie dépend du secteur touristique. En 2017, l’Indonésie a déclaré un « état d’urgence déchets » dans certaines parties de Bali, tandis que la Thaïlande a fermé la baie de Maya, rendue célèbre en 2000 par le film La Plage, afin qu’elle puisse se régénérer à la suite de la pollution et des autres dommages causés par les touristes. 

 

Différents types de plastique

 

 

Toxic plastic

Polyethylene terephthalate (PET) Water bottles, dispensing containers, biscuit trays

Toxic Toll Plastic

High-density polyethylene (HDPE) Shampoo bottles, milk bottles, freezer bags, ice cream containers

Toxic Toll Plastic

Low-density polyethylene (LDPE) Bags, trays, containers, food packaging film

Toxic Plastic

Polypropylene (PP) Potato chip bags, microwave dishes, ice cream tubs, bottle caps

plastics

Polystyrene (PS) Cutlery, plates, cups

plastics

Expanded polystyrene (EPS) Protective packaging, hot drink cups

Les premières avancées
Les premières avancées

D’après un rapport du PNUE datant de décembre 2018, 127 pays ont adopté, sous différentes formes, une législation réglementant l’utilisation des sacs en plastique.

Ainsi, la Chine, la France, l’Italie, le Kenya et le Rwanda ont soit interdit totalement ou partiellement, soit taxé les sacs en plastique à usage unique. 

Un petit nombre de pays, dont le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, la Nouvelle-Zélande, la République de Corée, le Royaume-Uni et la Suède, ont interdit les microbilles de plastique. La Belgique, le Brésil, la Chine, l’Inde et l’Irlande ont proposé de nouvelles lois ou réglementations interdisant leur utilisation au niveau national, et l’Union européenne a engagé un processus visant à restreindre l’ajout de microplastiques dans les produits destinés aux consommateurs ou à un usage professionnel.

 

 

 

 

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